Les PME ont un vrai besoin de financement en fonds propres, et notamment celles valorisées en 10 et 50 millions d’euros. Face au retrait des banques sur ce type de concours, le recours à la dette privée augmente. Cette classe d’actifs reste néanmoins largement à découvrir pour les investisseurs, en particulier pour les investisseurs institutionnels.

L’émission de dette privée va toutefois de pair avec une mesure du risque rigoureuse, et surtout instantanée. Cette mesure devra mobiliser des facteurs d’évaluation adaptés. Les ETI sont aujourd’hui plus à même de satisfaire aux critères de risques que le tissu industriel représenté par les PME. La sélection des entreprises que nous accompagnons dans ce processus est strict : elle suppose une due diligence approfondie et un suivi rigoureux.

Cela suppose une connaissance intime du tissu des entreprises et une maîtrise bien rodée des métiers de financement comme des problématiques de transmission. Plusieurs supports sont en outre mobilisés (FIP, FCPR, mandats). Le professionnalisme des équipes est une donnée fondamentale.

Beaucoup d’initiatives vont dans le bon sens pour pallier le désengagement des banques : il est clair néanmoins que cette montée en puissance n’est pas encore suffisante pour désintermédier pleinement ce marché.