Le 15 avril dernier, le Petit Poucet ouvrait ses portes dans la résidence du 76 boulevard Saint Michel. L’occasion pour A Plus Finance de rencontrer les belles entreprises qui s’y développent et de confirmer son avis sur la structure de qualité qu’est le Petit Poucet.
Avant de fonder la structure en 2001, Mathias Monribot, le fondateur du Petit Poucet, est parti du constat suivant. Sur 2,2 millions d’étudiants en France, 9% ont un projet concret de création d’entreprise mais ils sont moins de 1% à franchir le cap chaque année. Le taux de survie des entreprises étudiantes équivaut à celui des « seniors ». Les chances de succès doublent lorsque les porteurs de projet font l’objet d’un suivi !
L’écosystème s’est considérablement étoffé depuis 2001 et ces chiffres ont bien évolué depuis. Les initiatives, comme celle du Petit Poucet, n’y sont sûrement pas pour rien. Selon le baromètre Moovjee/CIC/APCE OpinionWay 2015 publié le 3 février dernier, 34% des jeunes aimeraient créer leur entreprise et 2/3 d’entre eux espèrent se lancer avant d’avoir 30 ans.
Le lancement, l’année dernière, du statut d’étudiant-entrepreneur, reconnaît l’ambition de créer une entreprise tout en décrochant un diplôme.
Pour sa part, le Petit Poucet propose donc une solution hybride de financement, d’hébergement, de conseil, d’intelligence collective et de réseau, dédié aux entrepreneurs étudiants ou jeunes diplômés.
Le concours Petit Poucet en chiffres c’est : 217 dossiers reçus en 2015, 173 écoles et universités représentées pour une moyenne d’âge des candidats de 24 ans. 30 finalistes sont récompensés, le jury délivre alors un diagnostic personnalisé. 10 entreprises sont ensuite primées et se voient recevoir un chèque de plusieurs milliers d’euros ainsi que de précieux conseils. Enfin, seuls 4 projets sont labellisés et bénéficient alors d’un accompagnement sur mesure. Petit Poucet définit alors, pour ces entreprises qu’elle financera, un plan stratégique individualisé sur 3 ans. La fréquence du conseil en stratégie et l’appel aux véhicules de financement comme le recours au réseau d’actionnaires s’adaptent aux besoins de chaque entreprise.
Première rencontre avec Maïlys, cofondatrice d’air.doc. La startup propose une solution pour fluidifier les échanges lors des salons, congrès, événements internes d’entreprise. L’objectif ? Partager du contenu ciblé à un tiers en récupérant ses coordonnées. Plusieurs avantages pour le client : récupérer plus facilement et plus précisément les coordonnées du tiers, adapter sa communication au cas par cas, et enfin, calculer précisément l’impact d’un tel événement.
C’est au tour de Feeligo, une entreprise déjà connue de A Plus Finance, mais qui a pivoté depuis notre rencontre. Feeligo c’est un pack d’émoticons, ou plutôt de stickers, gratuit et facile à installer sur les chats, téléphones et forums. Attachez-vous bien, plus d’un milliard de stickers sont envoyés par jours. La société cherche ainsi à prouver que ces stickers sont une mine d’or pour les entreprises.
De son côté, Homunity s’est lancé dans le crowdfunding immobilier. La plateforme propose d’investir dans la pierre à partir de 5 000€ !Homunity apporte de la liquidité, de la souplesse, et surtout, de la simplicité à un investissement apprécié mais souvent laborieux.
A l’étage du dessus, la société Algama concocte les prochains produits, tels que la boisson Springwave, qui incluront de la phycocyanine, ce composant contenu dans la spiruline, une micro-algue, riche en protéines, vitamines et antioxydants. La boisson a déjà remporté le SIAL innovation Award et devrait rapidement distribuer son premier produit.
Dans le bureau d’à côté, l’équipe de Tracktl développe le jukebox 2.0. Une solution de playlist collaborative qui a déjà donné lieu à plus de 34 000 trackparties. L’équipe fait partie des 101 projets financés par le trio Simoncini, Niel et Granjon.
Au dernier étage, les deux fondateurs de Mon Code Juridique permettent à tout un chacun d’embarquer tous les codes et les dernières jurisprudences dans sa poche. Face à l’expérience amère d’une visite sur legifrance.gouv.fr, la startup propose une application aussi simple que pertinente.
Enfin, si vous n’étiez pas encore convaincu de l’hétérogénéité des projets présentés, IOTA Element provoque la rencontre entre la haute technologie et l’ébénisterie pour produire des pièces de mobilier d’exception. Chaque pièceest numérotée et peut être fabriquée sur mesure, selon les besoins et envies du client.
Aucun doute que ces entreprises feront parler d’elles et A Plus Finance entend bien suivre leur développement avec intérêt. Enfin, on ne peut que saluer le pari réussi pris par Mathias Monribot, fondateur du Petit Poucet qui avait simplement 10 ans d’avance en se lançant dans l’aventure. Bien lui en a pris !
Nicolas Simon
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